Nos vidéos explorent la croissance, l’efficacité et les stratégies concrètes pour faire évoluer votre activité. Cas pratiques, interviews et conseils actionnables : suivez-nous pour booster votre développement.
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Dans ce 4ᵉ épisode, Maxime Nicolas échange avec Guillaume Dreyfuss, directeur associé chez Silamir, sur un thème central : la performance des PME et ETI. Ensemble, ils explorent les moteurs, les leviers et surtout l’exécution concrète qui permet aux entreprises de rester compétitives dans un environnement incertain.
Silamir se distingue par une approche hybride : à la fois cabinet de conseil en stratégie et acteur du digital, avec des équipes capables d’analyser, de cadrer et de mettre en œuvre des solutions technologiques. En dix ans, la société est passée de 30 à 700 collaborateurs, accompagnant aussi bien des PME familiales que des grands groupes du CAC 40. Ce qui fait sa singularité, selon Guillaume, c’est ce lien constant entre vision stratégique et ancrage opérationnel, sans tomber dans le piège du « slide sans suite ».
Pourquoi chercher à améliorer la performance quand tout semble bien aller ? Pour Guillaume, la réponse est claire : assurer la pérennité. Dans un contexte marqué par l’incertitude économique, géopolitique et technologique, la performance devient un exercice quotidien. Côté investisseurs, l’enjeu est aussi de valoriser l’entreprise, tandis que pour les structures familiales s’ajoute souvent une responsabilité forte vis-à-vis des collaborateurs. La performance est donc financière, mais aussi sociale et environnementale.
Toute réflexion se décline sur deux axes : la top line (le développement du chiffre d’affaires) et la bottom line (l’optimisation des coûts).
Côté chiffre d’affaires, cela passe par la proximité avec les clients, l’efficacité commerciale et un meilleur usage de la data, trop souvent sous-exploitée. Guillaume illustre avec des cas concrets : identification rapide d’opportunités de cross-sell grâce au croisement de CRM disparates, ou encore modélisation des process de vente pour augmenter les taux de conversion.
Côté coûts, l’approche consiste à cartographier les activités, distinguer celles qui créent réellement de la valeur et utiliser les leviers de process mining, d’automatisation ou d’IA pour réduire les gaspillages. Les gains sont souvent immédiats et récurrents, comme la réduction d’incidents coûteux sur des chantiers ou la rationalisation d’outils IT.
Un constat revient avec force : l’exécution est trop souvent sous-estimée. La stratégie peut être brillante, mais sans discipline dans la mise en œuvre et le suivi, rien ne change. Guillaume insiste sur la nécessité de donner du sens, d’ancrer la transformation dans les attentes des clients, et de ritualiser le pilotage avec des indicateurs clairs. La mise en mouvement passe par une pédagogie adaptée et par la cohérence avec la culture de l’entreprise, plutôt que par des objectifs financiers abstraits.
Au-delà de la top line et de la bottom line, Guillaume évoque une troisième dimension : la green line. Réduction de l’empreinte carbone via une meilleure gestion du cloud, optimisation des modèles d’IA, ou encore innovation dans l’économie circulaire : autant de chantiers qui renforcent la performance financière tout en alignant l’entreprise avec des convictions plus larges. Mais, rappelle-t-il, la performance écologique ou sociale repose d’abord sur une assise économique solide.